VOYAGE AU JAPON EN SEPTEMBRE 2006 (sixième partie)

004 le shinkansen en gare de TOKYO008 la vendeuse de boissons018 Higashi Hongan Ji - autel020 Higashi Hongan Ji040 Higashi Hongan Ji051 petite fille055 jardin japonaisVoyage au Japon (sixième partie) KYOTO

16 septembre, arrivée à KYOTO
 
Pour aller à KYOTO, nous allons prendre le Shinkanzen, le TGV japonais dont les Français, bien sûr, disent qu’il ne serait qu’une pâle copie de notre TGV national et qui, peut-être va un peu moins vite, mais qui, sans aucun doute, est plus confortable.
Comme le TGV, le Shinkansen possède deux motrices, l’une à l’avant, l’autre à l’arrière et, arrivé en gare de TOKYO, il n’a pas besoin de se retourner pour partir dans l’autre sens. Banal, penserez-vous ? Certes, mais, une fois le train arrêté, nous aurons la surprise de voir tous les sièges pivoter en même temps pour se retrouver tous dans le nouveau sens de la marche, ce que les Français ne savent toujours pas faire avec, dans tous nos trains, des usagers qui doivent voyager à contre-sens.
 
En fait, nous ne mettrons que deux heures pour parcourir les 500 kilomètres séparant les deux villes. Le temps est variable, sans plus, mais au moins il ne pleut pas. Sur les 500 km du trajet, nous verrons les villes succéder aux villages pratiquement sans interruption sauf, lorsque le train passera par des tunnels et ils sont nombreux dans cette région assez montagneuse. Dans l’album photo consacré à cette journée, vous pourrez voir, en numéro 2, un dessin de CABU qui a parfaitement analysé tous les paramètres : Japonais dormant pour la plupart, des maisons, toujours des maisons avec, parfois : … un temple ! Souvent perdu au milieu d’immeubles modernes ce qui est généralement le cas au Japon. Mais aussi un personnel impeccable avec une contrôleuse qui, arrivée à l’extrémité du wagon après avoir vérifié les billets, se plie en deux pour vous saluer. Si, en France, il prenait à l’idée d’un contrôleur d’agir ainsi, tout le monde hurlerait de rire dans le train !
 
Nous passerons l’après-midi à visiter deux sites : "le Higashi Hongan Ji" et son presque jumeau, " le Nishi Hongan Ji". Il est probable que ces deux sites n’en faisaient qu’un autrefois. Malheureusement pour nous, dans chacun des deux site, le temple principal sera en réfection et couvert de bâches. Mais, sur chaque site, il y a en fait de nombreux temples et jardins.
 
Le Higashi Hongan Ji est le siège de la branche "Shin shu" (la vraie terre pure) de la secte bouddhiste "Jodo". La salle du fondateur (le prêtre Shinran) est abritée sous le plus grand toit en bois du monde, un toit que, hélas, nous ne pourrons pas voir de même que nous ne verrons pas plus le "Kondo", la salle principale qui contient une corde faite de cheveux de femmes tressés. Mais nous pourrons tout à  loisir visiter le reste du site, immense, avec de très nombreux bâtiments, assez sombres dans l’ensemble.
 
Son frère jumeau, le Nishi Hongan ji est un temple magnifiquement conservé (mais, pour le bâtiment principal, lui aussi en réfection !) appartenant, lui aussi à la secte Jodo. L’intérieur des appartements est décoré par des peintures de l’époque "Kano".
 
Pour aller d’un temple à l’autre, il faut prendre l’avenue "Shichijo Dori". En fait, si les temples sont bien jumeaux, ils sont quand même séparés par un grand espace. Nous allons alors constater que KYOTO  est, par rapport à la capitale, une petite ville très provinciale avec encore, des maisons généralement très basses et anciennes qui nous changent agréablement des buildings modernes de TOKYO.
 
Un quartier ancien, miraculeusement préservé des bombardements de la dernière guerre mondiale grâce à l’intervention d’un Français qui, averti de l’intention de l’Etat-Major américain de détruire cette ancienne capitale, supplia qu’on épargnât ce qu’il considérait comme étant l’âme même du Japon. Il s’agissait de l’Orientaliste Serge ELISSEEFF que j’ai eu la chance de fréquenter par la suite au cours de mon séjour en Syrie en 1963 et 1964. Par bonheur, il fut écouté et KYOTO, contrairement à la plupart des autres grandes villes japonaises, ne subit finalement aucun dommage et a donc conservé tout son caractère de ville traditionnelle.
 
KYOTO peut être considérée comme le musée du Japon car près de 20 % des trésors nationaux sont conservés dans les temples et sanctuaires qui comptent, eux-mêmes, parmi les plus anciens du pays.
Avec 1,5 million d’habitants, la ville n’est aujourd’hui que la sixième du Japon par son nombre d’habitants, mais son histoire plus que millénaire, en fait la vraie capitale spirituelle de l’archipel.

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