cinquième partie d’un voyage au Japon en septembre 2006

17 octobre

voyage au Japon (cinquième partie) dernier jour à TOKYO

DERNIER JOUR A TOKYO – temps variable, mais il ne pleut pas.
 
 
Cette dernière journée à TOKYO sera celle des contrastes : la matinée au très moderne forum international et, l’après-midi : d’abord, dans le quartier de Shinagawa, des rues et des maisons modestes que les touristes n’ont pas l’habitude de voir et que nous aurons découvertes par hasard, depuis le métro lorsque, un jour de pluie (il y en eut tant !) nous avions fait la ligne JR (pour Japan Railways) en entier, celle ligne étant circulaire et faisant le tour complet de la ville.
 
Dans ce quartier, nous découvrirons la rivière Megurogawa, presque entièrement souterraine car en dessous des rues, et, en grande partie, surmontée par la ligne de métro. Il semble qu’on ne puisse y accéder que depuis la rivière même. Là, stationnent à quai de petits bateaux, mais aussi des péniches ornées de lanternes dont, encore une fois, on ne saura s’il s’agit de restaurants ou de bordels à matelots, ce qui est le plus probable.
 
Un peu plus loin, nous verrons de vieilles maisons, des petits temples et des cimetières traditionnels, complètement cernés par des immeubles modernes, ce qui les rend difficile à repérer de loin. Peut-être parce que ces bâtiments sont considérés comme sacrés, ils auront échappé aux destructions massives des vieux quartiers qu’on a pu constater de façon systématique en Chine.
 
Il nous faudra marcher longtemps dans un dédale de rues dont on finit par ne plus savoir dans quelle direction elles vont avant de rejoindre enfin une station de métro.
 
En fin d’après-midi, dans le métro, les Japonais, fatigués par une longue journée de travail (ils ignorent les 35 heures !), dorment pour la plupart mais, assez curieusement, se réveillent immédiatement dès qu’ils arrivent à l’endroit où ils se rendent.
 
Ce que nous appelons des "poupées manga", ce sont ces jeunes filles modernes qui se font un look inspiré de leurs BD favorites qui commencent d’ailleurs à envahir le monde entier. Elles sont souvent un peu hautaines, mais parfois tout à fait gentilles et souriantes comme ces deux que nous avons rencontrées dans le métro, photographiées et qui, ensuite, très aimablement, nous ont servi de guides en nous accompagnant un bout de chemin, ce qui est quand même le signe d’un changement de mentalité chez les jeunes qui, toutefois, au Japon, ne tombent jamais dans une délinquance qui est, là-bas, totalement inconnue.
 
A la tombée de la nuit, changement de décor encore une fois car nous allons dans le très chic quartier d’Ebisu Daikanyama.
Jusqu’au début des années 1990, la brasserie Sapporo occupait ce quartier d’Ebisu. Un gigantesque projet d’urbanisation a été achevé en 1994. Le résultat est proprement hallucinant : une place, mi-centre commercial (type Rosny-2) mi-agora, délimitée sur trois côtés par des grands magasins, des restaurants et des hôtels de luxe et au bout de laquelle se détache … un château français du XVIIème siècle ! Ou plutôt sa copie, le ministère français de la Culture ayant fait, de justesse, classer le château que les promoteurs du projet s’apprêtaient à démonter pierre par pierre.
Ce bâtiment, pour le moins inattendu dans le paysage tokyoïte, abrite le restaurant TAILLEVENT-REBUCHON qui, sous l’égide du célèbre chef Joël REBUCHON, est devenu l’un des hauts-lieux de la gastronomie française de TOKYO. Nous aurons la chance de le visiter entièrement grâce au régisseur, seul Français de tout le personnel, ravi de rencontrer des compatriotes.
 
Rentrés à l’hôtel, les valises prêtes pour le départ le lendemain matin pour KYOTO, nous avons profité de l’aqua stadium, propriété du Prince Hotel, où, en tant que clients de l’hôtel, nous pouvions aller gratuitement. Un très bel aquarium, certes banal, car on trouve un peu partout dans le monde, mais aussi de magnifiques attractions avec des lions de mer et des dauphins, de très grande qualité.
 
 
 
 

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