quatrième partie d’un voyage au JAPON en septembre 2006

TOKYO, fin du quatrième jour et début du cinquième (temps variable)
 
Le quatrième jour, après la visite du site d’ASAKUSA, nous sortons sur Asakusa dori et marchons jusqu’à la rivière Sumida qui arrose TOKYO et va se jeter dans la baie de Tokyo. Le long des quais, nous voyons des péniches ornées de lampions rouges, accessibles, semble-t-il, seulement par le fleuve et dont nous ignorons s’il s’agit de restaurants, de maisons de thé ou … de bordels à matelots.
 
Nous nous rendons ensuite au parce UENO, premier parc public édifié au Japon en 1890. La ville en fit cadeau à l’empereur Meiji et il fallut attendre 1924 pour que Hiro-Hito le restitue à la municipalité à l’occasion de son mariage.
L’allée centrale est bordée de centaines de cerisiers qui, lorsqu’ils fleurissent au début du mois d’avril, attirent des millions de Japonais. Seulement, nous sommes en … septembre !
 
Dans le parc, nous pourrons toutefois visiter le Toshogu Ieysasu, seul édifice shintoïste à être classé trésor national. Edifié

TOKYO, fin du quatrième jour et début du cinquième (temps variable)
 
Le quatrième en 1651, il a miraculeusement résisté à toutes les calamités (guerres, tremblements de terre, bombardements) pourtant fatals à la plupart des monuments de TOKYO.

Le  Toshogu est construit dans un style d’inspiration chinoise dont on ne trouve d’autre exemple qu’à NIKKO.
Le parc comprend aussi un grand nombre de musées, mais, à ma grande honte – et ce fut un terrible handicap pour quelqu’un qui a, pendant des années, enseigné l’histoire de l’Art et été directeur de deux écoles des Beaux-Arts – j’ai horreur des musées. Donc, pas de musées.
En revanche, nous irons voir l’étang Shinobazu dont la surface, en été, est entièrement recouverte de feuilles de nénuphars.
 
A la sortie du parc, on peut voir une statue représentant un homme et un chien. Selon ce qui n’est peut-être qu’une légende, cet homme partait tous les matins prendre le train pour se rendre à son travail, accompagné jusqu’à la gare par son chien qui attendait patiemment son retour tous les soirs. Un jour, l’homme mourut brusquement d’une crise cardiaque dans le train et ne revint donc jamais chez lui. Le chien, lui, revint tous les jours attendre son maître à la gare et ceci jusqu’à sa mort. C’est en son honneur que fut édifiée cette statue. Légende ? Peut-être, mais comme disent les Italiens, Se non è vero, è bene trovato. Les Japonais, en tout cas, aiment beaucoup cette statue qu’ils trouvent très émouvante.
 
Dans le parc, nous aurons la surprise de trouver un petit endroit réservé aux clochards de la ville, à vrai dire, peu nombreux et moins dégoûtants et agressifs que ceux que nous avons, nous, à la maison. Même clochardisés, les SDF de TOKYO demeurent très Japonais.
 
L’après-midi, nous irons visiter un grand marché dans le quartier de GINZA. Eh oui, vous l’aurez remarqué, l’une des choses qu’on veut d’abord voir dans les pays visités, ce sont les marchés qui nous renseignent beaucoup sur la façon de vivre des habitants et sur ce qu’ils ont l’habitude de manger !
 
A noter particulièrement dans les photos de ce marché, celle n° 039 dont nous allons découvrir plus tard, en la regardant sur l’ordinateur, qu’elle a une particularité assez amusante. Sur cette photo, un Japonais se cure conscieusement le nez avec le doigt et, juste à côté, ce que nous n’avions pas remarqué en prenant la photo, deux grande pancartes jaunes avec ce mot : "SALE !" qui veut tout simplement dire, en anglais : "SOLDES".
 
Le soir, fatigués d’avoir quand même beaucoup marché depuis le matin 6 heures 30, nous resterons nous reposer à l’hôtel en regardant à la télé, les Judokas féminines françaises remportant haut la main le championnant du monde par équipes, après avoir battu le Japon par le score sans appel de … 4 victoires à zéro ! Comme quoi, on a beau admirer le pays où on se trouve, quelque part, on demeure quand même un peu franchouillard sur les bords ! Mais cette soirée télé fut aussi pour nous une révélation car c’est alors que nous avons découvert à quel point le sumo était autrement passionnant que le judo dont les combats sont parfois mortellement ennuyeux.
 
Le cinquième jour, le matin, nous allons visiter le forum international, gigantesque ensemble, extrêmement moderne, de cinq grands bâtiments comprenant  chacun 11 niveaux avec les sous-sols.
Intéressant sans plus car des centres de ce type, on peut maintenant en voir partout dans le monde. Mais cela montre bien la mutation qui s’exerce actuellement au Japon qui se tourne délibérément vers la modernité et l’efficacité dans le domaine économique.
 
 
Cet article a été publié dans Voyages. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire